En conjugaison, un mode est la façon avec laquelle un verbe traduit un état ou une action.
Il existe 4 modes personnels, c'est-à-dire qui utilisent les pronoms personnels (je, tu, il/elle/on, nous, vous, ils/elles) :
Il existe 3 modes impersonnels qui n'utilisent donc aucun pronom personnel :
Les temps permettent d'indiquer à un verbe à quel moment se situe l'état ou l'action dans le temps (et parfois quand cela a débuté, débute ou débutera et/ou quand cela a fini, fini ou finira).
Les verbes sont rangés dans 3 groupes (les verbes être et avoir sont des verbes auxiliaires qui peuvent être considérés comme des verbes du 3ème groupe, bien que certains ne les rangent dans aucun groupe).
Habituellement, le verbe s'accorde en nombre avec son sujet. On peut le savoir en se posant la question "Qui est-ce qui ?" ou "Qu'est-ce qui ?".
S'il existe plusieurs sujets, on considère qu'il s'agit d'un pluriel. Pour le genre, le masculin l'emporte (oui, c'est pas juste). Il suffit en effet d'un seul sujet masculin parmi 5 sujets féminins pour que le masculin l'emporte.
Pour apprendre les accords du participe passé, cliquez sur : Comment conjuguer au participe passé ?
Pas d'accent sur une voyelle suivie d'une double consonne (exemple : effeuiller) ou d'un simple "x" (exemple : exfolier) sauf si l'accent sert à faire la différence entre 2 verbes (exemple : « Il désirait qu'ils crûssent, ses pieds de tomates. » du verbe croître qui sert à différencer « Il désirait qu'il crussent son histoire. » du verbe croire).
Pour tous les verbes qui se terminent par -eler et -eter, le 1er "e" deviend un "è" si la syllabe suivante contient un "e" muet. Par exemple : « Il pèle sa mère. » ou « Tu pètes un câble. ». Cette règle ne s'appliquent pas aux verbes suivants : appeler, jeter et tous les verbes qui doublent la lettre "l" (L) ou la lettre "t" devant une syllable contenant un "e" muet (exemple : « J'appelle toto apéro car il n'y a plus rien. » ou « Je jette mon briquet sinon je me brûle. »).
Pour tous les verbes qui commence par "dé", on écrit un "é" (exemple : dérailler), sauf si un "s" de liaison apparaît. Dans ce cas il y a 2 possibilités : soit la sonorité est un "S" et on écrit alors "de" (exemple : dessecher), soit la sonorité est un "Z" et on écrit alors "dé" (exemple : désherber).
Dans la forme interrogative, si le verbe se termine par un "e" final, il faut écrire un accent grave "è" comme par exemple : « Puissè-je en manger ? » ou « Aimè-je vraiment en manger ? ». Lorsqu'un "i" est suivi d'un "t" à la fin d'un verbe, on met un accent circonflexe comme reconnaître (exemple : « Il reconnaît toutes les espèces. ») ou accroître (exemple : « Il accroît son feuillage. »). Mais vous pouvez également mettre un "i" sans accent circonflexe car ce n'est plus une obligation.
Il faut mettre un accent circonflexe à la troisième personne de l'imparfait du subjonctif (exemple : « Il désirait qu'elle mangeât sa soupe. »).
Certains verbes prennent un accent tréma sur le i comme ï (exemple : amuïr, archaïser, coïncider, coïter, daïer, déjudaïser, démaoïser, désambiguïser, élaïdiser, entre-haïr, ghettoïser, haïr, hébraïser, judaïser, jumboïser, laïciser, laïuser, mosaïquer, ouïr, polyploïdiser, prosaïser, rejudaïser, thyroïdectomiser, tolstoïser...).
La cédille "ç" se place uniquement avant les voyelles "a", "o" et "u". Son rôle est de transformer la sonorité "K" en sonorité "S". Il faut placer la cédille de manière à respecter la bonne sonorité (exemple : « Je plaçais ma balle. », « J'ai reçu une tarte. »).
Avec le mot "en" ou "y", il y a un trait d'union si l'un de ces mots se place après le verbe (exemple : « Vends-en lui des tomates. » ou « Vends-y des tomates ! ») mais pas si l'un de ces mots ("en" ou "y") se place avant (exemple : « En vendant des tomates. »). Si le verbe ne se termine pas par un "s", il faut ajouter un "s" quand même pour respecter la sonorité (exemple : « Manges-en un peu ! » ou « Manges-y toute son assiette ! »). A l'impératif, à la deuxième personne du singulier (tu), le pronom devient un "t" devant le mot "en" ou "y" (exemple : « Cueille-t'en quelques fruits ! » ou « Rends-t'y vite avant lui ! »).